La phlébite est une inflammation des veines superficielles, sous-cutané, le plus souvent avec la formation locale de caillots. On parle également de thrombophlébite lors de la formation de caillots. Des veines pathologiquement dilatées ou des varices qui n’ont pas été traitées par des bas compressifs sont le plus souvent concernées. La thrombophlébite se traduit par un gonflement local très douloureux et par une rougeur. Le traitement est principalement conservateur (bas compressifs, anti-inflammatoires, éventuellement anticoagulant avec une héparine à bas poids moléculaire). Après la fin des symptômes inflammatoires, les varices doivent être éliminées en cas d’insuffisance. Le risque d’embolie pulmonaire (en cas d’expulsion du caillot vers les poumons) est légèrement inférieur à celui de la thrombose veineuse profonde lors d’une phlébite superficielle.
La phlébologie est l’enseignement des maladies veineuses. Comme l’angiologie traite les veines, les artères et les vaisseaux lymphatiques, elle comprend également la phlébologie.
Un phlébologue est un médecin qui s’occupe des maladies veineuses. Comme l’angiologue s’occupe des veines, des artères, des vaisseaux lymphatiques et des capillaires, il couvre également le champ d’activité de la phlébologie.
Un vénérologue est un médecin s’occupant des MST (maladies sexuellement transmissibles).
La pression artérielle est la pression du sang dans les vaisseaux sanguins (intravasculaire)
Habituellement, la pression artérielle des artères est significativement plus élevée que la pression des veines.
La pression artérielle est créée par la capacité de pompage du cœur. Lorsque le muscle cardiaque se contracte (systole) un point de pression est créé dans les artères, ce que l’on nomme « pression artérielle systolique ». Lorsque le muscle cardiaque se dilate (diastole) pour remplir les ventricules de sang, la pression artérielle chute, ce que l’on nomme « pression artérielle diastolique ».
La pression artérielle est habituellement mesurée à l’aide d’un brassard gonflable placé autour du bras, dans sa partie supérieure (mesure de la pression artérielle non invasive). Cette méthode a été développée par l’Italien Riva Rocci (1863 - 1937). Ses initiales "RR" sont synonymes, en médecine, de "pression artérielle".
La mesure de pression artérielle doit être exprimée en Kilopascal (kPa), selon le Système international d’unités. Cependant, l’ancienne indication en millimètre dans la colonne de mercure, est encore souvent utilisée et abrégée «mmHg». 1 mmHg correspond à 133 Pascal.
Valeur normale pour la tension artérielle systolique : jusqu’à 120 mmHg.
Valeur normale pour la tension artérielle diastolique : jusqu’à 80 mmHg.
La valeur moyenne du jour et de la nuit ne doit pas dépasser 135/85 mmHg.
L’augmentation de la pression artérielle (hypertension artérielle) endommage à la fois le cœur et les artères, et est un facteur de risque majeur pour le développement de maladies cardiovasculaires (p. ex. crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, occlusion artérielle).
La prophylaxie secondaire doit retarder la progression de l’athérosclérose préexistante dont les troubles nécessitent un traitement, ou après une intervention. Il s’agit bien entendu avant tout d’éliminer les facteurs de risque. Des médicaments sont également utilisés pour la prophylaxie secondaire.
Voir définition «dilatation par ballon».
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