ABI = l’index bras-cheville, est une mesure de pression par Doppler comme un simple examen technique déterminant la situation du flux sanguin des jambes et permettant de détecter la présence d’une pathologie artérielle. Avec l’aide d’une sonde émettant des ultrasons, ce que l’on nomme « effet Doppler », le flux sanguin est détecté dans l’artère puis mesuré à l’aide d’une manchette à tension artérielle.
C’est une maladie artérielle par occlusion dans la zone des vaisseaux cérébraux. Contrairement au cœur (maladie coronarienne) ou aux jambes (maladie périphérique artérielle obstructive), lors d’un accident vasculaire cérébral (apoplexie), il n’y a pas de symptôme ni d’alerte comme lors d’une claudication intermittente (maladie du « lèche-vitrines ») ou lors d’angine de poitrine. La plupart du temps, il s’accompagne d’une paralysie permanente. Pour éviter cela, l’échographie par duplex permet d’évaluer la situation dans les vaisseaux cérébraux et en cas de risque spécifique, une échocardiographie est également recommandée afin de détecter à un stade précoce puis traiter les sources d’embolie dans la région du cœur.
L’adiposité ou l’obésité est généralement associée à un manque d’exercices, de l’hypertension artérielle, à une augmentation du taux de cholestérol ou une prédisposition au diabète (diabète mellitus) et est donc un facteur de risque indirect des maladies cardiovasculaires.
L’âge est un facteur de risque des maladies cardiaques/circulatoires. Plus le patient est âgé et plus les lésions des cellules de la paroi vasculaire augmentent.
L’anamnèse est l’entretien avec le patient (ou de la personne accompagnatrice) sur ses plaintes, ses maladies, particulièrement sur ce qu’il observe et décrit par ses propres mots. Il ne s’agit pas de mentionner un diagnostic suspecté mais simplement ses plaintes et la description de ses problèmes. Une enquête précise et détaillée sur l’anamnèse est une étape essentielle dans le diagnosti qui ne doit pas être sous-estimé.
L’angiographie moderne par tomodensitométrie (CT) permet une très bonne représentation des vaisseaux. Son avantage est que le produit de contraste n’est pas administré directement dans l’artère mais est injecté simplement dans la veine. Son inconvénient est la charge relativement élevée en rayons X et l’injection de produit de contraste iodé.
Angiographie à résonance magnétique. Voir définition «images par résonance magnétique».
L’angiographie est une représentation des artères non visibles aux rayons X, à l’aide de produit de contrastes. Pour ce faire, il faut incérer une petite aiguille appelée cathéter, dans l’artère. Ce cathéter permet l’introduction du produit de contraste étanche aux rayons X qui va se disperser dans les artères grâce au flux sanguin. Cela permet ainsi une représentation des artères par rayons X.
L’étude des vaisseaux (du grec angios = récipients/vaisseaux, logos = enseignement/étude). L’angiologie est aujourd’hui une formation de médecin spécialiste à part entière.
L’angiologue est le médecin dont la spécialité est l’angiologie, c’est-à-dire qui étudie les vaisseaux vasculaires (vaisseaux sanguins du corps telles artères, veines, vaisseaux lymphatiques et les capillaires). L’angiologue est un titre de spécialiste à part entière.
L’angioplastie est une dilatation à l’aide d’un ballon est également appelée angioplastie transluminale percutanée (PTA)
L’angioplastie percutanée (par la peau) transluminale (par la lumière vasculaire) est un procédé courant pour rétablir le flux artériel dans les vaisseaux.
Un cathéter est fixé à un ballon dégonflé puis acheminé le long d’un guide jusqu'au site de l'obstruction. Ce guide est placé à un endroit facilement accessible, souvent au niveau de l’aine mais aussi dans le creux du genou, au coude ou au poignet. Ce ballon est alors gonflé à haute pression (8-12 atmosphère) comprimant ainsi la plaque calcifiée contre la paroi artérielle et élargissant la lumière de l'artère. Les dépôts restent sur la paroi du vaisseau mais le sang peut à nouveau circuler normalement dans l'artère.
Le diamètre du ballon est prédéterminé, il ne peut pas y avoir une surextension de l’artère, ni de déchirure du vaisseau.
Si la dilatation vasculaire est réussie, le cathéter est retiré du site de ponction qui est fermé par compression ou autres techniques. Un pansement compressif est mis en place durant quelques heures sous surveillance afin d’éviter un accident post-hémorragique.
L’anévrisme est un élargissement pathologique d’un vaisseau sanguin endommagé.
Le principal danger lors d’un anévrisme est qu’une artère puisse éclater, car la paroi fuit et ne peut plus résister à la pression artérielle (telle une poche dans le tuyau d’un pneu de vélo). Différentes formes se distinguent selon l’atteinte de la paroi artérielle :
Vrai anévrisme (= aneurysma verum)
Cette forme d’anévrisme est la plus commune. L’ensemble des parois de l’artère, avec chacune des trois couches (l’intima, la media, l’adventice) est bombé. La cause est un processus dégénératif (artériosclérose) souvent soutenu par une augmentation de la pression artérielle. La localisation la plus courante est l’artère principale inférieure (anévrisme de l’aorte abdominale) et plus rarement, l’artère pelvienne ou les artères des genoux (anévrisme poplité).
Faux anévrisme, pseudo anévrisme ( = aneurysma spurium, aneurysma falsum)
Le faux anévrisme est une dilatation de la paroi d’une artère formant une poche remplie de sang qui s’échappe à l’extérieur de l’artère. Les trois couches de la paroi de l’artère ne sont pas bombées. Les causes les plus courantes sont l’anévrisme de perforation après une perforation artérielle dans l’aine (par exemple, après la mise en place d’un cathéter cardiaque ou lors d’une angiographie)
Anévrisme disséquant
Ce type d’anévrisme est le plus rare. La paroi vasculaire interne est déchirée par des lésions artériosclérotiques, tandis que la couche externe résiste encore. Ainsi, le sang peut se déverser à l’intérieur de la paroi vasculaire et séparer les différentes couches (dissociation). La localisation typique est la dissection aortique dans la zone de l’artère principale du thorax.
L’anévrisme aortique abdominal (AAA) est gonflement ou une dilatation d’une partie de l’artère abdominale. Il s’agit d’un véritable anévrisme.
Cet AAA est une pathologie de l’âge adulte (en général au-dessus de 60 ans). L’hypertension artérielle favorise le développement de l’anévrisme.
L’anévrisme aortique abdominal commence généralement en dessous de l’artère rénale (infra-rénale) et peut même atteindre le plancher pelvien. Dans 90% des cas, l’anévrisme affecte l’artère abdominale.
En conséquence, l’anévrisme aortique abdominal ou l’anévrisme infra-rénal, sont dix fois plus fréquents que toutes les autres localisations.
L’anévrisme aortique abdominal (AAA) ne causent aucun symptôme sur de nombreuses années et est généralement découvert lors d’un examen sonore (l’ultrason). Le plus grand risque est que cet anévrisme aortique abdominal se rompt soudainement, sans aucun avertissement, menant à une douleur très vive dans la région abdominale ou thoracique et entraînant une hémorragie interne.
En raison du risque de rupture potentiellement mortel, les anévrismes aortiques abdominaux doivent être opérés lorsque leur diamètre mesure environ 5,5 cm de diamètre (le diamètre normal de l’artère principale est de 2 cm). Il existe actuellement deux procédés qui se sont imposés :
Les artères transportent le sang du cœur vers les organes. La circulation sanguine est assurée par le cœur qui joue un rôle essentiel de pompe sous forme de pouls.
L’artère fémorale est le principal vaisseau de la jambe, elle se situe sur la cuisse et conduit le sang dans le membre inférieur.
Le resserrement ou l’obstruction complète de cette artère ne doit pas être obligatoirement traité car un entraînement de marche régulier permet de favoriser la formation de collatérales qui vont assurer, à l’effort, un flux sanguin adéquat vers le bas de la jambe.
La formation de collatérales inadéquates entraîne généralement une claudication intermittente (maladie du « lèche-vitrine »). En cas de troubles au niveau du pied, une obstruction artérielle doit être étudiée.
Les artères pelviennes sont nommées en médecine, artères iliaques. L’artère principale (aorte) se divise en artères iliaques droite et gauche, à la hauteur du nombril. Les artères iliaques, de 1 cm d’épaisseur, conduisent le sang vers les jambes. En cas de rétrécissement ou d’obstruction d’une artère iliaque, le pouls n’est pas palpable au niveau de l’aine et des symptômes peuvent survenir, telle la maladie « du lèche-vitrines».
Les obstructions de l’artère iliaque sont particulièrement bien traitées lors d’une dilation à l’aide d’un ballon. Lors d’occlusion moins récente ou plus importante, un pontage ou une endartériectomie est obligatoire.
L’artériosclérose entraîne une obstruction de vaisseaux (artères bouchées) par une diminution de l’approvisionnement en sang vers les tissus.
On distingue l’occlusion des artères des jambes (obstruction artérielle périphérique chronique, la « maladie du lèche-vitrines », la « jambe du fumeur »), des artères coronaires (maladie coronarienne) ainsi que des vaisseaux cérébraux (accident vasculaire cérébral, apoplexie).
L’artériosclérose (calcification d’une artère) est la modification de la paroi du vaisseau au cours de la vie.
On distingue des variations normales des vaisseaux dues à l’âge et des modifications pathologiques qui conduisent à un rétrécissement (sténose) des vaisseaux ou à la fermeture (obstruction) des vaisseaux, menant à une maladie artérielle obstructive.
Les dépôts de cholestérol créent d’abord des plaques molles puis des plaques dures qui se calcifient et finissent par se briser. En ajoutant des caillots sanguins, le vaisseau est ainsi complètement obstrué.
L’artérosclérose est amplifiée et accélérée par l’existence des facteurs de risque cardiovasculaires
comme l’hypertension, le tabagisme, le cholestérol élevé et le diabète.
L’opération Babcock est l’opération classique aujourd’hui encore réalisée pour éliminer les varices dont la procédure a été décrite en 1907 par l’américain Babcock.
On parle aussi de stripping veineux (exérèse veineux ou ablation d’une varice). Par cette technique, la veine est sectionnée à ses deux extrémités (dans le pli de l’aine et au niveau de la jambe), puis une sonde flexible est introduite dans la veine de haut en bas, et fixée à l’extrémité inférieure. Il suffit de tirer et la veine est peu à peu retirée. Les extrémités sont ensuite suturées.
Cette méthode est de plus en plus remplacée par l’ablation thermique des veines souches par laser ou radiofréquence, ceci en raison de l’exigence d’un traitement ambulatoire. D’autres méthodes chirurgicales des varicoses sont, par exemple, le cryostripping ou la méthode CHIVA. Toutefois, ces méthodes n’ont pas encore réussi à s’imposer en Suisse.
Le bas de compression est utilisé dans le traitement des maladies du système veineux et du système lymphatique, permettant une compression uniforme sur la jambe. Les veines et les voies lymphatiques sont alors comprimées favorisant le retour du sang et de la lymphe vers le cœur et empêchant ainsi une enflure des jambes (œdème).
Le bas de compression est justifié par exemple lors d’insuffisance veineuse chronique, de varices ; lors de l’inflammation d’une veine (thrombophlébite) ; comme prophylaxie de thrombose, lors de thrombose veineuse, de syndrome post-thrombotique ou lors d’un lymphœdème. En outre, un bas de compression est également prescrit après une chirurgie veineuse (stripping veineux) ceci pendant 4 à 6 semaines. Dans la majorité des cas, le traitement avec un bas de compression est suffisant sur la partie inférieure de la jambe.
Le bas de compression doit être adapté à chaque patient. Les mensurations sont effectuées sur la jambe ne présentant pas d’œdème. Seul un bas compressif approprié peut avoir son plein effet. Si la mesure de la circonférence et de la longueur des jambes sont compatibles à la taille des vêtements du patient, on optera pour un bas de compression normal (acheté en pharmacie), sinon il sera fait sur mesure sur prescription auprès d’un centre orthopédique.
Si les mesures conservatrices ou l’intervention par ballonnet ne mènent à aucun succès ou sont techniquement impossibles, une opératoire par pontage du vaisseau sanguin doit être envisagée. Plus précisément, l’artère ne sera pas ouverte mais sera redirigée, telle par une déviation, et un by-pass sera créé. Ce pontage reliera le vaisseau sanguin, en contournant l’obstruction et irriguera ce vaisseau. La composition du by-pass peut être la propre veine du patient ou un matériau synthétique (Dacron).
Le by-pass fémoro-poplité est un vaisseau de dérivation sanguine (veineux ou en plastique) partant de la cuisse (artère fémorale) jusqu’au genou (artère poplitée). Cette intervention nécessite quelques heures d’opération et plusieurs jours d’hospitalisation.
Les capillaires, nommés également les vaisseaux capillaires, sont de microscopiques vaisseaux siégeant dans la circulation sanguine et reliant les artères et les veines.
Les capillaires transportent, entre autres, l’oxygène qui est livré aux tissus sanguins.
Le cholestérol est une sorte de graisse (lipide) qui apparaît dans tout le corps et qui indispensable pour l’organisme. Le cholestérol est un composant essentiel de la membrane cellulaire et est vital pour la formation d’hormones.
Le cholestérol est absorbé par la nourriture et peut également être formé dans le foie. En cas de déséquilibre du cholestérol, des dépôts pathologiques se forment et favorisent le développement de l’artériosclérose. Un taux de cholestérol trop élevé dans le sang est appelé « hypercholestérolémie ».
Le cholestérol est transporté dans le sang de deux manières différentes : le HDL-cholestérol, le « bon» moyen de transport et moins menaçant pour les maladies cardiovasculaires; le LDL-cholestérol, le «mauvais» moyen de transport, qui, lors de valeurs élevées, est un facteur de risque important des crises cardiaques ou des autres maladies vasculaires.
Un changement de mode de vie avec régime alimentaire (diminution des graisses animales, augmentation des aliments riches en fibres), une augmentation d’exercices physiques et une perte pondérale, peuvent favoriser la baisse du taux de cholestérol. En cas de persistance de valeurs élevées, un traitement médicamenteux devrait être effectué.
La circulation décrit le chemin du flux sanguin dans tout le corps :
du ventricule gauche, le sang chargé en oxygène fourni dans les poumons est pompé dans le corps sous haute pression, où il est distribué dans des artères de plus en plus petites, les artérioles et enfin les capillaires. C’est au niveau des capillaires que l’échange de nutriments s’effectue. L’oxygène et les nutriments sont libérés, les déchets métaboliques et le CO2 sont absorbés.
Le sang veineux pénètre alors dans le cœur, sous basse pression, et revient lentement par l’oreillette droite et le ventricule droit d’où il est pompé vers les poumons par les artères pulmonaires, où le CO2 est libéré et l’oxygène est absorbé dans le sang.
Le sang remonte au cœur par les veines pulmonaires, dans l’oreillette gauche et le ventricule gauche.
Cette classification est l’estimation du degré de gravité des troubles circulatoire artériel au niveau des jambes, basé sur l’examen clinique. Le chirurgien français René Fontaine (1899-1979) a créé cette classification de la maladie artérielle périphérique d’occlusion (MAOP).
Les 4 étapes selon Fontaine sont définies comme suit :
1. MAP stade 1 : aucune plainte.
2. MAP stade 2 : symptômes à la marche.
3. MAP stade 3 : symptômes au repos.
4. MAP stade 4 : nécrose tissulaire.
MAP de stade 1 : la sténose due à l’artériosclérose se développe lentement, l’organisme a le temps de réduire le risque pour une ischémie en formant des collatérales (vaisseaux de contournement) et ainsi compenser le flux sanguin. Par conséquent, les patients à ce stade d’une AOMI ne mentionnent aucune plainte même si le pouls n’est pas palpable ou si les artères des cuisses sont complètement fermées.
MAP de stade 2 : si le réseau de collatérales est insuffisant, l’effort physique provoquera un inconfort dans le membre inférieur correspondant à des douleurs typiques à la marche (boiterie temporaire), ce qui va freiner la marche ou même forcer le patient à s’arrêter de marcher de temps en temps (maladie du « lèche-vitrine »).
Une boiterie temporaire (claudication = boiter, intermittente - interrompu) est le symptôme sous-jacent de la maladie du « lèche-vitrines ». La musculature ne reçoit pas assez de sang lors d’exercices tels que la marche, donc pas assez d’oxygène et le muscle s’acidifie, ce qui provoquant des douleurs aiguës
similaires à des crampes musculaires. Ces plaintes s’améliorent rapidement à l’arrêt de tout exercice.
La méthode Closure (ou Venefit-, VNUS) est une procédure thermique moderne pour traiter les varices par radiofréquence.
La coagulation sanguine est le phénomène par lequel le sang liquide forme un caillot rigide. Ce processus se déroule par l’intermédiaire de mécanismes de régulation extrêmement complexes et spécifiques à l’organisme.
La capacité physiologique du sang à coaguler est un mécanisme de protection contre la perte de sang en cas de blessure. Mais si la coagulation sanguine est excessive, il existe un risque d’obstruction des vaisseaux sanguins, ce que l’on nomme la thrombose. Généralement, un organisme sain maintient une coagulation sanguine idéalement équilibrée.
Il existe des troubles congénitaux de la coagulation du sang. Une tendance accrue à la coagulation est appelée thrombophilie. Une capacité de coagulation réduite est plus rare et est appelée hémophilie. La coagulation sanguine peut être réduite par la prise de médicaments (anticoagulation).
La cause de crampes des jambes est multiple mais très rarement causée par les varices (voir définition « varice »)
La crossectomie fait partie de la chirurgie et est généralement combinée avec le stripping des varices. La crosse désigne la partie en forme d’arc de la veine saphène superficielle (ou profonde), la section de la veine variqueuse superficielle qui se jette dans la veine profonde.
L’opération classique des varices (par exemple opération selon Babcock) débute par la crossectomie qui implique la séparation des varices superficielles (veine saphène) à son entrée dans le système veineux profond.
La séparation chirurgicale de la veine saphène du système veineux profond, incluant l’élimination de toutes les branches latérales qui arrivent dans cette région, est appelée crossectomie.
Lors de l’opération de la veine saphène superficielle (ou grande saphène) insuffisante, la crossectomie s’effectue par une incision au niveau du pli de l’aine. Lors de l’opération de la veine saphène profonde (ou petite saphène) insuffisante, la crossectomie s’effectue par une incision dans le creux du genou.
Sur la base de l’effet Doppler, le CW-Doppler (Continous Wave Doppler) la vitesse du flux d’un vaisseau peut être enregistré sous la forme d’une courbe en fonction de la fréquence de sons dérivés. On peut ainsi détecter l’accélération du flux et les tourbillons aux endroits étroits des sténoses.
Le diabète mellites (diabète sucré) est un défaut dans la régulation du taux de sucre provoquant un dommage au niveau des parois des vaisseaux, et développant ainsi plus rapidement l’artériosclérose.
La notion de douleur au repos se réfère à la maladie obstructive artérielle des jambes (AOMI) et correspond au stade 3 selon Fontaine.
Si, en raison d’un rétrécissement ou d’une obstruction vasculaire, il n’y a pas assez de sang dans la jambe, des douleurs apparaissent à l’effort, ce que l’on nomme claudication. Les muscles nécessitent plus de sang au travail qu’au repos. Si le processus vasculaire se poursuit, l’approvisionnement en sang ne suffit graduellement plus et de fortes douleurs apparaissent, même sans contrainte, ce que l’on appelle « douleurs au repos » lors de la circulation sanguine critique qui remet en question, à court terme, la survie d’un membre. Un traitement médical urgent est alors indiqué.
Les douleurs de repos sont typiques, par exemple lorsqu’on s’allonge, la gravité permet au sang de mieux affluer de sorte que la douleur peut être un peu atténuée.
Le drainage lymphatique manuel est une technique manuelle permettant de faire circuler le liquide tissulaire des vaisseaux lymphatiques. Contrairement au massage conventionnel, le principe est basé sur certaines techniques de mouvements doux, rythmiques.
Lors du drainage lymphatique, l’eau est drainée des tissus vers les vaisseaux sanguins. Lorsque la fonction du système lymphatique est perturbée, l’eau de l’organisme s’accumule dans le tissu produisant une enflure que l’on nomme œdème.
Le concept thérapeutique du drainage lymphatique vise à rétablir l’équilibre perturbé entre la quantité d’eau des tissus et la performance des voies lymphatiques. Il est particulièrement approprié chez les patients présentant une congestion lymphatique (œdème) ou de l’eau dans le tissu, comme par exemple, le lymphœdème, l’œdème dans les maladies rhumatismales, l’œdème lors de pathologie veineuse (syndrome post-thrombotique) et l’enflure après blessure ou opération. Cependant, le drainage lymphatique ne doit pas être effectué en cas de suspicion de thrombose (danger d’embolie pulmonaire).
Avant un traitement par drainage lymphatique manuel, l’origine de l’enflure doit donc être clarifiée.
Pour soutenir le drainage lymphatique et prévenir la récidive d’enflure de la paroi des vaisseaux, un pansement par bandage ou un bas de compression est appliqué.
La dysplasie fibromusculaire (DFM) est une anomalie de la paroi des artères pouvant entraîner des rétrécissements de leur diamètre (sténoses) et, plus rarement, des dilatations (anévrismes) ou une déchirure de leur paroi (dissection).
La cause de cette maladie rare est inconnue. La majorité des femmes sont touchées dès l’âge de 40 ans.
La localisation typique de la dysplasie fibromusculaire est l’artère rénale dont l’origine peut alors être une hypertension artérielle.
L’éléphantiasis est le gonflement massif et chronique des jambes provoquer par une congestion lymphatique (lymphœdème), dont l’aspect des membres inférieurs ressemble à des pattes d'éléphant.
L’embolie est une obstruction aiguë d’un vaisseau sanguin formée par le détachement d’un caillot ou d’un thrombus détaché de la veine. Si un thrombus se détache d’un vaisseau et circule dans le flux sanguin, ce thrombus provoque donc une embolie.
Lorsque le caillot se développe dans une veine (thrombose veineuse) et qu’il se détache, il va pénétrer ensuite dans le cœur puis se loger dans de petits vaisseaux au niveau des poumons (artères pulmonaires) ce qui conduit à une embolie pulmonaire.
Si le caillot se développe au niveau du cœur (généralement au niveau de l’oreillette gauche) et se détache, il va pénétrer dans les artères (grande circulation) et les obstruer. L’occlusion d’une artère par embolie conduit à l’ischémie aiguë (sous-approvisionnement instantané du sang).
L’embolie pulmonaire (EP) est la fermeture partielle ou complète des artères pulmonaires due à une thrombose des veines périphériques, dans 90% des cas au niveau des veines de jambe. Cet événement peut être fatal.
L’image clinique d’une embolie pulmonaire est semblable à celle d’une crise cardiaque. Généralement, seules les petites embolies s’écoulent dans le flux pulmonaire et seules les petites artères pulmonaires sont obstruées. Les poumons agissant comme un filtre mécanique, le patient ne ressent aucun inconfort. Si un plus grand volume de flux pulmonaire est bloqué, il en résulte une embolie pulmonaire symptomatique.
Une embolie pulmonaire peut se produire après n’importe quelle opération ou anesthésie générale (fréquence inférieure à 1:1000), mais aussi chez des patients non opérés (tendance à la thrombose). Une prophylaxie antithrombotique est systématiquement prescrite après les opérations enclines à la thrombose, ce qui permet de minimiser le risque de thrombose veineuse et d’embolie pulmonaire. Après une embolie pulmonaire, une anticoagulation médicamenteuse est prescrite et sa source doit être recherchée (généralement par Duplex sonographie).
Le mot composé nouvellement créé « endogreffe » est une prothèse vasculaire artificielle (greffe) située à l’intérieur («endo») du vaisseau sanguin de l’organisme. Les termes endogreffe et greffe endoprothèse sont parfois utilisés de manière interchangeable. L’implantation d’une endogreffe est l’une des opérations vasculaires.
Les vaisseaux sanguins peuvent être entraînés tout comme un athlète entraîne ses muscles de manière constante. En cas d’obstruction artérielle, l’organisme tente d’aider ce phénomène en faisant couler le flux sanguin par de nouveaux petits vaisseaux, ce que l’on appelle des collatérales. Plus les collatérales sont sollicitées, ce qui les fortifient, plus le sang peut couler donc le patient peut marcher plus longtemps.
Les facteurs de risque augmentent le risque individuel d’avoir une maladie. Certains facteurs de risque sont dus à un mode de vie néfaste et sont donc influençables. Une dénomination
Les facteurs de risque suivants augmentent la probabilité de développer une maladie du système artériel (artériosclérose) à savoir :
* tabagisme
* tension artérielle élevée
* hypercholestérolémie (taux du cholestérol élevé)
* hyperlipidémie (taux de graisse élevé)
* sédentarité
* diabète melitus (diabète de type 1)
* stress psychosocial
* obésité
* hémodialyse (épuration du sang)
Les facteurs de risque suivants augmentent la probabilité d’une maladie du système veineux :
(en particulier une thrombose veineuse) à savoir :
* immobilisation (p. ex. jambe dans un plâtre)
* interventions chirurgicales (en particulier opérations dans la zone de la jambe ou du bassin)
* troubles congénitals de la coagulation (p. ex. l’ APC-résistance)
* obésité
* contracetif oral ("la pillule”),
* grossesse
Le plus néfaste est la combinaison de plusieurs facteurs de risque, car ils ne se contentent pas de s’additionner.
L’hyperlipidémie est un trouble métabolique dû à un taux élevé de graisses dans le sang (lipides). Ce surplus de lipides se dépose dans les cellules de la paroi du vaisseau. Les cellules de cette paroi ne vont plus pouvoir fonctionner correctement, vont dépérir formant ainsi les plaques d’artériosclérose.
L’hypertension artérielle est la pression trop élevée dans les artères. La valeur normale est de 120/80 mmHg. Durant la nuit, la pression artérielle est généralement plus faible que pendant la journée. La valeur moyenne du jour et de la nuit, ne doit pas dépasser 135 mmHg systolique et 85 mmHg diastolique. Un traitement est nécessaire lors de valeurs plus élevées.
La pression artérielle est mesurée dans les artères, de préférence au niveau bras dans sa partie supérieure (mesure de la pression artérielle).
La cause de l’hypertension artérielle est principalement l’hérédité, mais elle reste souvent floue. Les médecins parlent alors d’hypertension « primaire » ou « essentielle ».
Cependant, il existe des facteurs de risque de distincts favorisant le développement de l’hypertension. Il s’agit notamment : la prédisposition familiale à l’hypertension, le surpoids, le manque d’activités physiques.
L’hypertension dite « secondaire », beaucoup plus rare, est le résultat d’une autre maladie comme l’insuffisance rénale chronique ou la sténose de l’artère rénale.
L’Héparine est une substance active qui empêche la coagulation du sang. Cette coagulation sanguine est contrôlée par un système complexe de facteurs de coagulation.
L’Héparine augmente l’activité d’un facteur inhibiteur important (l’antithrombine III), ce qui diminue la formation de caillot (thrombose). Lors d’une thrombose déjà existante, l’Héparine va empêcher l’augmentation du caillot. Cependant, l’Héparine seule ne permet pas de dissoudre la thrombose. Elle doit être administrée par injection sous-cutanée ou par voie intra-veineuse, et non sous forme de comprimé.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) fournit des images transverses du corps, par résonance magnétique (IRM) similaires à la tomographie calculée (CT). Les images sont produites par des champs magnétiques et non pas par rayons X.
Pour certains organes, l’imagerie par résonance magnétique est possible de fournir une représentation beaucoup plus précise que la tomographie, comme pour le cartilage et les tendons. Selon l’examen clinique, une IRM ou une tomodensitométrie sera effectuée.
Une représentation isolée en 3 dimensions des artères est également possible en imagerie par résonance magnétique. Cette méthode est appelée angiographie-IRM.
En raison du champ magnétique puissant dans la zone de l’aimant, les objets métalliques ne peuvent pas être emmenés dans la salle d’examen. Cet examen n’est pas possible pour les patients possédant un stimulateur cardiaque.
(ABI= ancle brachial index, de l’anglais)
Comme beaucoup d’études l’ont montré, cet indice est un critère significatif pour la présence de l’athérosclérose, également dans des domaines autres que les jambes. La pression artérielle sur le bras est mesurée selon la méthode habituelle selon Riva Rocci (RR) comme la pression artérielle dans les artères de la cheville. Ensuite, vous formez le rapport de la cheville / bras. L’indice chez une personne en bonne santé est de 1 ou de ≥1. Si la valeur est de > 0,8 il existe une athérosclérose pertinente. Les indices pathologiques peuvent également indiquer la maladie coronarienne ou l’athérosclérose des artères cérébrales.
IVUS signifie « échographie intravasculaire ». Une fine sonde à ultrason est introduite à l’aide d’un cathéter dans l’artère pour examiner le flux sanguin à l’intérieur.
Laser est l’abréviation de "Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation".
Cela signifie l’amplification des rayons lumineux d’une certaine couleur (monochromie) en groupant et en intensifiant les ondes électromagnétiques.
Lors des interventions chirurgicales, le faisceau lumineux laser peut être utilisé pour sectionner ou coaguler (hémostase, p.ex. lors d’ulcère gastrique ou lors d’un décollement de la rétine au niveau de l’œil).
En médecine vasculaire, la thérapie au laser propose les applications suivantes :
a) Elimination des télangiectasies. La fibre optique est dirigée à travers la peau de la varice qui la détruit par l’énergie transmise du laser.
b) Elimination des plus grandes varices. La sonde laser est insérée dans la veine insuffisante et le faisceau laser va souder cette veine par son énergie (traitement au laser endoveineux). Dans ce cas, la varice n’est pas éliminée (« strippée »). L’énergie du faisceau laser mène à une fermeture de la veine par coagulation ou par cautérisation (soudure).
c) Dissolution d’une occlusion vasculaire (angioplastie par laser). Le faisceau laser est inséré dans l’artère obstruée à l’aide d’une sonde et va sectionner le thrombus qui sera ensuite dissout.
Une petite partie du flux sanguin est produite à partir des vaisseaux sanguins, pénétrant la paroi et non transporté par les veines. Ce liquide est appelé lymphe. La lymphe ne contient pas de globules rouges (érythrocytes) et est donc de couleur claire ou légèrement jaunâtre.
La formation de liquide lymphatique est normale. La lymphe est transportée dans la voie lymphatique puis et retourne dans le système sanguin par les capillaires.
Lorsque l’équilibre entre la formation de la lymphe et le flux lymphatique est perturbé, des accumulations pathologiques de liquide peuvent se produire au niveau des parois, ce que l’on nomme « lymphœdème » (œdème). Ce lymphœdème se trouve généralement au niveau des jambes en raison de la gravité. Les troubles de la voie lymphatique causés par des cicatrices ou des tumeurs sont les causes les plus courantes dans nos pays. Le drainage lymphatique et les bas de compression sont recommandés pour le traitement du lymphœdème. Des mesures opératoires sont très rarement utiles.
Le syndrome de May-Thurner (syndrome de compression de la veine iliaque) est une affection qui se caractérise par une thrombose veineuse profonde ou phlébite (formation d'un caillot dans une veine). Cette phlébite résulte d'une compression de la veine illio-fémorale gauche, entre l'artère iliaque primitive droite et la 5ème vertèbre lombaire. Ce phénomène peut entraîner des douleurs, un oedoème, des ulcères, ou des troubles de la circulation sanguine et de la coagulation. La probabilité est plus élevée chez les femmes entre 20 et 40 ans. Le traitement de base est médicamenteux (par anticoagulants).
La mini-phlébectomie (mini-stripping) est une petite intervention, dans une zone limitée permettant d’éliminer complètement les veines superficielles malades. On pratique de fines incisions, idéalement situées esthétiquement, par lesquelles des petites parties de varices sont extraites à l’aide d’un crochet semblable à un crochet de mercerie. Cette intervention a lieu en anesthésie locale et donc seule la zone à traiter est anesthésiée et non toute la jambe. La procédure est néanmoins indolore si l’anesthésie locale est suffisante.
L’oedème est une rétension d’eau accrue dans le tissu ce qui surcharge le système lymphatique et conduit à un stockage supplémentaire d’eau dans les tissus. La cause est souvent une infection, une inflammation ou un dysfonctionnement au niveau du cœur ou des reins. En plus de traiter la cause de l’œdème, un traitement avec des bas de compression spécialement conçus pour les œdèmes et tricotés à plat, est nécessaire.
L’oscillométrie est une méthode non invasive permettant de mesurer la circulation artérielle. Les pulsations vasculaires des extrémités entraînent un changement de volume au niveau de ces extrémités qui se transmet par des manchettes remplies d’air conçues pour une telle mesure.
Comme l’oscillométrie est un procédé peu coûteux, la question d’un trouble de la circulation sanguine doit être effectuée comme premier examen.
La phlébite est une inflammation des veines superficielles, sous-cutané, le plus souvent avec la formation locale de caillots. On parle également de thrombophlébite lors de la formation de caillots. Des veines pathologiquement dilatées ou des varices qui n’ont pas été traitées par des bas compressifs sont le plus souvent concernées. La thrombophlébite se traduit par un gonflement local très douloureux et par une rougeur. Le traitement est principalement conservateur (bas compressifs, anti-inflammatoires, éventuellement anticoagulant avec une héparine à bas poids moléculaire). Après la fin des symptômes inflammatoires, les varices doivent être éliminées en cas d’insuffisance. Le risque d’embolie pulmonaire (en cas d’expulsion du caillot vers les poumons) est légèrement inférieur à celui de la thrombose veineuse profonde lors d’une phlébite superficielle.
La phlébologie est l’enseignement des maladies veineuses. Comme l’angiologie traite les veines, les artères et les vaisseaux lymphatiques, elle comprend également la phlébologie.
Un phlébologue est un médecin qui s’occupe des maladies veineuses. Comme l’angiologue s’occupe des veines, des artères, des vaisseaux lymphatiques et des capillaires, il couvre également le champ d’activité de la phlébologie.
Un vénérologue est un médecin s’occupant des MST (maladies sexuellement transmissibles).
La pression artérielle est la pression du sang dans les vaisseaux sanguins (intravasculaire)
Habituellement, la pression artérielle des artères est significativement plus élevée que la pression des veines.
La pression artérielle est créée par la capacité de pompage du cœur. Lorsque le muscle cardiaque se contracte (systole) un point de pression est créé dans les artères, ce que l’on nomme « pression artérielle systolique ». Lorsque le muscle cardiaque se dilate (diastole) pour remplir les ventricules de sang, la pression artérielle chute, ce que l’on nomme « pression artérielle diastolique ».
La pression artérielle est habituellement mesurée à l’aide d’un brassard gonflable placé autour du bras, dans sa partie supérieure (mesure de la pression artérielle non invasive). Cette méthode a été développée par l’Italien Riva Rocci (1863 - 1937). Ses initiales "RR" sont synonymes, en médecine, de "pression artérielle".
La mesure de pression artérielle doit être exprimée en Kilopascal (kPa), selon le Système international d’unités. Cependant, l’ancienne indication en millimètre dans la colonne de mercure, est encore souvent utilisée et abrégée «mmHg». 1 mmHg correspond à 133 Pascal.
Valeur normale pour la tension artérielle systolique : jusqu’à 120 mmHg.
Valeur normale pour la tension artérielle diastolique : jusqu’à 80 mmHg.
La valeur moyenne du jour et de la nuit ne doit pas dépasser 135/85 mmHg.
L’augmentation de la pression artérielle (hypertension artérielle) endommage à la fois le cœur et les artères, et est un facteur de risque majeur pour le développement de maladies cardiovasculaires (p. ex. crise cardiaque, accident vasculaire cérébral, occlusion artérielle).
La prophylaxie secondaire doit retarder la progression de l’athérosclérose préexistante dont les troubles nécessitent un traitement, ou après une intervention. Il s’agit bien entendu avant tout d’éliminer les facteurs de risque. Des médicaments sont également utilisés pour la prophylaxie secondaire.
Voir définition «dilatation par ballon».
La valeur du Quick est une mesure permettant de contrôler la coagulation sanguine. La valeur du Quick est également appelée temps de prothrombine (PT) ou temps de thromboplastine. Son taux est égal à un pourcentage par rapport à une coagulation sanguine normale dont la valeur normale est de 100%.
Le taux du Quick ne permet pas de mesurer tous les aspects de la coagulation sanguine. La dilution du sang par l’héparine n’est pas détectable par le Quick.
En cas d’anticoagulation avec Marcomar ou Sintrom, la valeur du Quick diminue et se situe entre 15 et 35% selon le diagnostic ou l’indication (aire thérapeutique).
Conformément aux accords internationaux, la valeur du Quick est encore très utilisée dans les pays germanophones mais devrait être remplacée par l’indication de l’INR (valeur normale de 1 et valeur thérapeutique de 2 à 3).
La maladie de Raynaud est également connue sous le nom de syndrome de Raynaud et doit son nom au médecin interniste français Maurice Raynaud (1834 - 1881).
Il s’agit d’un trouble circulatoire des petites artères (artérioles) des doigts ou des orteils, après exposition au froid. Les symptômes typiques sont un engourdissement et refroidissement des doigts ou des orteils, une pâleur puis une coloration bleue (cyanose) puis une rougeur des doigts. Cela peut s’accompagner de troubles sensoriels et de douleurs. Dans le pire des cas, une réduction prolongée du flux sanguins peut entraîner la mort de la peau au bout des doigts.
Les femmes âgées de 15 à 40 ans sont les plus touchées. Le froid et l’humidité peuvent déclencher des facteurs pour les crampes vasculaires. Les patients présentant des facteurs de risque doivent éviter les vasodilatateurs. Sont interdits : le tabagisme, la pilule contraceptive, les traitements contenant de l’ergotamine (contenu dans les antimigraineux). Il faut éviter le plus possible les situations de stress.
Le traitement médicamenteux favorisant la circulation dépendra de chaque patient.
La sclérose ou la sclérothérapie permet la destruction de petites veines en leur injectant des substances liquides injectées
Le liquide permettant la sclérose de la veine (par exemple Aethoxysklero®) entraîne une irritation locale de la paroi interne du vaisseau (endothélium) avec la fermeture subséquente permettant de lier les parois veineuses ou un petit caillot de sang. La veine va se rétracter puis durcir pour enfin disparaître. Le résultat visuel ne correspond pas toujours aux attentes du patient. Une pigmentation cutanée disgracieuse peut se produire. Parfois d’autres varicosités peuvent se former, souvent dans la zone traitée. En général, cela n’est pas dû au traitement, mais à la faiblesse de la paroi veineuse.
Une alternative aux sclérothérapies est le traitement par laser.
Une autre méthode de sclérose des veines est la sclérothérapie à la mousse, technique presqu’exclusivement utilisée actuellement. Des veines encore plus grandes peuvent être sclérosées sous contrôle par ultrason.
Ce stent est replié dans à l’entrée du cathéter puis une gaine de protection est retirée lorsqu’il est positionné et le ballon se déploie automatiquement. En général, par la suite, une dilation doit encore être effectuée à l’aide d’un ballon.
Ce stent possède une « thermo-mémoire », c’est-à-dire une certaine forme à une certaine température, et une autre forme à une autre température. Ce stent se déploie automatiquement à une température 37° C dès qu’il est en place.
Le stent est un dispositif permettant de maintenir un vaisseau ouvert. Le matériau artériosclérotique qui restreint ou ferme une artère, est souvent flexible. Par conséquent, il se peut qu’un vaisseau dilaté ne reste pas ouvert lors d’une angioplastie (PTA) et se rétrécit à nouveau. Pour éviter cela, un minuscule tube expansible métallique (une endoprothèse), peut être utilisé en maintenant l’artère ouverte.
Plus le vaisseau est grand et plus la pose d’un stent sera réussie et efficace. Dans la zone iliaque, l’obstruction d’un stent est moins fréquente qu’au niveau de la jambe. Le stent, tout comme le ballon, est poussé par la sonde de guidage puis déployé au point de rétrécissement du vaisseau. Mais même un stent ne garantit pas l’ouverture durable d’un vaisseau.
Ce stent actif libère un médicament empêchant une nouvelle obstruction des vaisseaux.
Par stripping veineux, on entend le retrait (= strip-tease) des varices. L’opération classique de Babcock (voir la définition) comprend également le stripping.
Aujourd’hui, on ne fait que stripper la partie malade au niveau des valves veineuses défectueuses et ainsi, certaines parties des veines saines sont préservées. C’est pourquoi une contrôle angiologique précise est nécessaire avant chaque chirurgie veineuse.
Le tabagisme est un facteur de risque poiur le développement des maladies cardiovasculaires. La nicotine endommage directement sur les cellules de la paroi vasculaire et avec un taux de cholestérol élevelé, ces cellules meurent car le processus réparateur est entravé. Une consommation contrôlée de 3 à 5 cigarettes par jour peut être tolérée. Toutefois, en cas de troubles de la circulation sanguine, l’abstinence de nicotine est à exiger.
Les informations données par le patient sont parfois peu fiables comme sur l’absence de douleur ou sur la distance de marche maximale possible. La marche sur tapis roulant permet alors de les déterminer plus précisément ces informations.
Le tapis roulant est également un dispositif d’entraînement idéal lors de traitement pour la claudication intermittentes, la maladie du « lèche-vitrine ».
La thrombolyse est un traitement médicamenteux permettant la dissolution d’un caillot de sang, appelée également fibrinolyse. Les substances courantes pour ce traitement de lyse sont la Streptokinase, l’Urokinase ou rt-PA (activateur tissulaire recombinant du plasminogène).
L’obstruction aiguë d’une artère ou d’une veine par un caillot de sang (thrombus) conduit à une réduction du flux sanguin (ischémie) au niveau de la paroi dans le cas d’une artère ou à un reflux dans le cas d’une veine.
La thrombolyse est une méthode reconnue pour dissoudre un thrombus frais. Le thrombus ne devrait pas être âgé de plus de quelques jours. Plus le caillot est frais, plus les chances de succès sont grandes.
Généralement, une anesthésie en technique locorégionale est utilisée. Un cathéter spécifique pour la thrombolyse est utilisé jusqu’à l’obstruction ou même guidé jusqu’au caillot de sang, afin que l’effet du médicament soit concentré à cet endroit.
Le principal effet secondaire de la lyse est que les sources non détectées du saignement (ulcère de l’estomac, malformation vasculaire cérébrale) soient activées, provoquant des saignements internes.
Le traitement endoveineux au laser est une procédure thérapeutique pour les varices, moderne et peu onéreuse, adoptée en Suisse depuis 2016 par les caisses maladies. Mais tous les patients ne sont pas adaptés à cette procédure.
La fibre laser est introduite dans la veine sous contrôle ultrasonographique (duplex sonographie). Les impulsions laser thermiques conduisent à l’occlusion de la veine. Contrairement aux méthodes thérapeutiques tel le stripping, la veine saphène n’est pas éliminée mais simplement « soudée ». Un des avantages du traitement laser endoveineux est le bon résultat esthétique, sans suture ni cicatrice visible.
Le trouble lipidique est la dégradation ou l’accumulation (synthèse) des graisses. Les graisses sont les plus importants et énergétiques fournisseurs (avant les glucides et les protéines). Mais une trop grande quantité de graisses absorbées par la nourriture provoque un trouble du métabolisme lipidique entraînant de graves troubles de la santé et le système cardiovasculaire sera en particulier affecté. La concentration lipidique et la distribution des graisses dans le sang se détectent déjà lors d’une prise de sang.
Pour plus d’informations, consulter les termes :
L'anesthésie par tumescence est une anesthésie locale spéciale. Lors d’interventions veineuses, cet anesthésique, en plus de contrôler la douleur, vise également à protéger le tissu autour de la veine contre d'éventuels dégâts thermiques.
L’ulcère est le terme médical se réfère à une blessure ulcéreuse d’un organe. Un ulcère de jambe, est une atteinte de la peau dont les causes sont généralement multiples. Dans 80 % des cas, la non-guérison d’un ulcère est due à un trouble sanguin artériel. Les troubles sanguins veineux sont également fréquents tel le syndrome post-thrombotique menant à l’ulcère.
En médecine, les différentes gammes de fréquences « ultrason » ne sont pas audibles à l’oreille humaine. Les ultrasons sont utilisés dans le diagnostic mais également thérapeutiquement. L’imagerie par ultrasons est une méthode permettant d’obtenir des images du corps humain en utilisant des ondes sonores à haute fréquence. Les images ainsi obtenues sont visualisées en temps réel. Ce procédé n’implique aucun rayon X.
Les valvules veineuses sont utilisées pour contrôler le flux sanguin dans les veines. Ce sont de petites membranes souples à l’intérieur de la veine. En raison de son effet de clapet, le sang ne peut couler que vers le cœur, ceci même contre la gravité au niveau des jambes. Si ces valvules sont détériorées, on parle d’insuffisance veineuse.
Le terme varice est synonyme de varicose. Il s’agit d’un développement pathologique du système veineux superficiel de la jambe. Dans le cas de l’insuffisance des veines superficielles, dites « variqueuses », les varices se forment en dilatant les veines. Elles-mêmes sont inoffensives, cependant, à mesure que la dilatation augmente, une importante insuffisance veineuse chronique peut se constituer, jusqu’à l’ulcère crural (jambe ouverte). Les varices peuvent être traitées par des bas de compression ou être éliminées par intervention chirurgicale.
Le terme allemand « Krampfader » est dérivé du dialecte allemand « krumme Ader », et non d’une crampe douloureuse, ce que pense la plupart des gens.
Les crampes douloureuses sont donc atypiques pour les varices.
La cause de la dilatation d’une veine est souvent l’insuffisance (incompétence) des valvules veineuses. En cas de non fonctionnement des valvules, le flux sanguin s’effectue dans le mauvais sens dans la veine, c’est-à-dire le sang circule vers le bas de la jambe (force de gravité) au lieu de se diriger vers le cœur.
Les facteurs de risque lorsque l’on souffre d’une varicose, une faiblesse du tissu conjonctif, le surpoids, manque d’efforts physiques.
L’insuffisance des valvules du système veineux superficiel et aussi bien que du système veineux profond est étudiée à l’aide de l’ultrason Doppler coloré.
Lorsque les valvules veineuses sont défectueuses dans les veines souches (veine saphène interne ou veine saphène externe) le flux sanguin est également poussé dans les branches latérales veineuses dont les valvules y sont également détruites. Des varices se forment ainsi, devenant visibles, ce que l’on nomme varices latérales. En cas d’opération de varices, ces dernières ne peuvent généralement pas être retirées par une sonde (stripping), mais sont éliminées par de petites coupures individuelles (la mini-phlébectomie).
Les varicosités ne sont pas des varices. Au contraire, celles-ci sont plus fines et plus superficielles, elles sont dilatées, bleuâtres et apparaissent au niveau de la peau.
La vénérologie est le domaine des maladies vénériennes. Elle est exploitée par le médecin spécialiste de la peau (dermatologue) et n’a rien à voir avec les veines. Le domaine des maladies veineuses est la phlébologie (voir définition « phlébologie »).
La «jambe du fumeur» est l’ancienne appellation de la maladie d’obstruction artérielle périphérique qui tient compte du fait que parmis tous les facteurs de risque connus, le tabagisme est le plus important sur les artères vasculaires des jambes et au niveau cérébral. Lorsque les thérapies comme le bypass ou la dilatation par ballon n’existait pas encore, la « jambe du fumeur » devait être amputée lors de lésions cutanées ou nécrose des orteils (orteils morts).
Aujourd’hui, on met tout en œuvre pour ne pas en arriver là ce qui implique impérativement l’arrête du tabagisme.
Service des Urgences Hôpital Salem
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Téléphone 031 335 35 35
Service des Urgences HFR Site Tavel
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Service des Urgences HFR Site Meyriez-Morat
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